Le mardi 22 novembre à 18h30, au 2 rue Lafage, la mairie de Toulouse, par l’intermédiaire de sa maire de quartier Madame Pharamond, a organisé une « réunion d’information » sur les Nuisances Aériennes en présence de la DGAC. (Lien)
Cette réunion a été organisée sans aucune concertation avec le Collectif Contre les Nuisances Aériennes de l’Agglomération Toulousaine (CCNAAT) ou tout autre association de riverains.
Vous trouverez ci-dessous:
- Une lettre d’un habitant de notre quartier ayant participé à la réunion et recueillie par le CCNAAT
- La contestation officielle de l’association « Pas d’Avions à l(Hôpital Toulouse Purpan » de certains propos de Mme Bez.
- Puis quelques informations que nous avions fourni avant cette réunion
Quelques informations :
- Mme Bez, responsable du bruit à Toulouse, est peu présente aux réunions et possède une connaissance faible du sujet
- Toulouse-Métropole n’a aucun système de mesure du bruit aérien (celui d’Acoucité, ne sait pas distinguer ce type de bruit) et a refusé de participer au financement du système Bruitparif avec le Département et la Région dont un des capteurs se trouve sur le collège Maurice-Bécanne (https://mesure-bruit-aerien-toulouse.bruitparif.fr/ )
- Le PPBE a été approuvé en CCE par une voix de majorité relative suite à la pression exercée sur les élus – Région, Département et Toulouse-Métropole (sauf H.Cabanes élue d’opposition) – qui ont soutenu l’Etat, pour donner une dernière chance, nous ont affirmé certains
- Le PPBE reconnait une augmentation de 70% de la population impactée par le bruit entre 22h et 6h (particulièrement sur nos quartiers) pour la dernière décennie lorsque la réduction du bruit nocturne avait été promise par l’état en 2011
- Le PPBE promet de revenir à la situation de 2011 pour la nuit (effacer l’augmentation) avec des mesures que nous savons nettement insuffisantes – on vous demande de croire la DGAC sur parole 😉
- Toulouse-Metropole se cache derrière quelques avions de fret nocturne pour refuser le couvre-feu. Pour éviter certaines idées fausses: aucun couvre-feu n’empêche les vols d’Etat, militaires, sanitaires ou d’urgence (la tour de contrôle reste en veille), des exceptions sont tout à fait possibles (cela existe à Beauvais – qui a un couvre-feu) ) et Airbus n’utilise que très occasionnellement la nuit pour ses transports. Par contre l’absence de couvre-feu permet les décalages de vols « low cost » notamment en milieu de nuit (plusieurs centaines l’été dernier)
- La DGAC fait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher même l’étude des conditions d’un couvre-feu ( je vous conseille de regarder la conclusion du tract de la CGT de la DGAC qui en dit long sur le chemin qui reste à parcourir par cette administration : https://www.usac-cgt.org/sites/default/files/Fichier%20de%20communiqu%C3%A9/20221019-environnement-cadres-et-futurs.pdf )